Quelques échos du Conseil Communal du 8 novembre 2021

C’est avec plaisir que le Conseil Communal a retrouvé sa salle habituelle pour sa séance du 8 novembre, après avoir siégé des mois dans divers locaux en raison des restrictions liées au COVID. Cette séance était aussi la dernière de notre collègue de l’Alliance montaine Daniel Besson, appelé à rejoindre la Municipalité après 23 ans passés au Conseil.

Parmi les différents objets discutés, la motion portée par Marc Maillard (AM) sur le registre des intérêts a été largement soutenue: la proposition qu’un registre des intérêts émane du Conseil lui-même plutôt qu’établi unilatéralement par le Bureau du Conseil a fédéré. De cette manière, c’est le Conseil lui-même qui pourra décider, au travers d’une commission, si un registre des intérêts est souhaité et, si tel est le cas, quelles seraient les grandes lignes de son contenu et de son application – en effet, pour qu’un tel registre remplisse le rôle qui lui est dévolu, il est nécessaire que l’exactitude de son contenu soit vérifiée.

Christophe Blanc (AM) a interpellé la Municipalité au sujet de l’utilisation des chemins bétonnés en zone agricole du SAF, ainsi que du statut du projet de trottoir au chemin du Châtaignier, très fréquenté par tous ceux qui se rendent aux terrains de sport, surtout les jeunes. Il est à rappeler que les chemins agricoles ont comme but premier de permettre aux agriculteurs d’accéder à leurs champs sans passer par les voies de circulation; cependant l’utilisation par d’autres usagers (promeneurs, chiens, vélos) se doit d’être précisée afin que tous puissent cohabiter dans les meilleures conditions.
La Municipalité a pris note de ces 2 interpellations et a rappelé qu’elle abordait la question de la mobilité douce de manière holistique. L’usage des chemins agricoles sera précisé, et la nécessité de sécuriser le chemin piétonnier au ch. du Châtaignier sera considérée.

D’autres discussions ont animé l’assemblée, notamment le postulat «Un arbre, un enfant» déposé par Véronique Blanc (MC) dont la proposition d’étudier la faisabilité d’inviter parents et bébés nés l’année précédente à une plantation d’arbres a été accepté non sans une discussion soutenue et un fort taux d’abstention, démontrant que bien que ce postulat soit sympathique, sa mise en œuvre soulève quelques questions: sachant qu’une 100aine d’enfants naissent chaque année, est-ce vraiment réaliste de vouloir planter autant d’arbres chaque année? La forêt n’étant pas extensible, quid des arbres à abattre pour faire de la place aux nouveaux? La commune regorgeant de forêts, ne serait-il pas plus judicieux d’adopter plutôt que de planter? Quant à permettre l’échange avec des professionnels, ceci est déjà proposé chaque année au travers du martelage (pratique qui a pour but de sélectionner les arbres à prélever afin de favoriser la croissance des autres) mais malheureusement peu de Montain.e.s y assistent.
Toutes ces questions méritent bien évidemment réflexion et la Municipalité ne manquera certainement pas d’aborder ces points lors de sa réponse à ce postulat.

Enfin, lors des questions à la Municipalité, Barbara Rochat (AM) a déploré le conflit d’agenda qui oppose les événements organisés par la FSG et le Collectif 52 lors du dernier samedi de novembre: alors que les soirées de gym ont lieu depuis des années à la même date et ont été dûment annoncées pas la FSG, l’événement du Collectif 52 a été autorisé par la Municipalité le même week-end, dans le même périmètre. Cette regrettable situation comporte non seulement des risques de sécurité et des problèmes de gestion du trafic, mais elle met aussi inutilement en concurrence 2 événements de qualité qui auraient gagné à être planifiés séparément.
La Municipalité a reconnu que le chevauchement de dates était malheureux et que le système de réservation des salles géré par le Service de la Jeunesse devait être amélioré afin qu’un tel incident ne se reproduise plus.


Pour un compte-rendu exhaustif de toutes les discussions et propositions du CC, veuillez consulter le PV disponible sur le site de la Commune.